Est-ce que tu sais toi qui nous a quitté cet été
que les arbres sous le soleil s'unissent dans l'ombre
Au lieu de lever les yeux au ciel en croyant entêté
je regardais sous le feuillage leur masse unie et sombre
Un train est passé et puis deux sous le pont
j'ai pensé à nous deux qui nous sommes croisés
Mais ce n'étaient que deux trains comme Dupont
et Dupont que je cessais du regard de toiser
Il va falloir que je m'y prenne à plusieurs reprises
pour toi qui aimais tant que je t'aime avec poésie
Et maintenant si la mienne n'est plus de mise
c'est pour toi que je chéris que je surenchéris
Est-ce que tu sais qu'on est encore en été
il y en a qui en ont marre de cette chaleur
Est-ce qu'il va durer comme toi une éternité
et moi qui te revois avec ta mortelle pâleur
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