Si l'on part de l'humain appartenant à l'humain on comprend mieux comment il en va de l'appropriation de l'humain par le bien plus que le bien par l'humain et c'est ce qu'il faut entendre quand on parle de chosification.
Quand je dis que l'humain appartient à l'humain je dis que ce qui importe à l'humain c'est l'humain et quand je dis que l'humain cesse d'appartenir à l'humain pour appartenir au bien je dis que ce qui importe à l'humain c'est son bien.
Aussi l'humain qui ne possèderait rien appartiendrait encore et on dirait comme de force à l'humain tandis que celui qui possèderait des biens se détacherait de l'humain en se rattachant à ses biens.
Gérard homme de biens à qui je disais que Tayeb homme sans rien prenait bien soin de ma femme malade devait reconnaitre cette qualité à ceux qui n'ont rien de bien s'occuper de l'humain.
Seulement comme Gérard tout homme de biens a peur pour son bien auquel il reconnaitrait aisément s'intéresser plus qu'à l'humain puisque l'homme de bien ayant par le passé sacrifié l'humain aux biens est dans le présent comme dans l'avenir prêt à renouveler ce sacrifice de l'humain.
L'humain quant à lui le comprend d'autant moins qu'il est plus que tout attaché à l'humain et quand il serait frappé serait frappé dans sa grande naïveté et innocence tandis que l'homme de biens lui prêterait sa même condition qui est d'en vouloir aux biens et par conséquent de s'en prendre à l'humain pour l'en spolier.
Il n'est pas sûr cependant que tout homme prenne le même chemin qui est celui qui va de l'humain aux biens mais que rien ne se fait sans sacrifice: le sacrifice des biens pour qui se rattache à l'humain et le sacrifice de l'humain pour qui se rattache aux biens.
C'est cette expérience que peut faire un humain parmi les humains qui par là en arrive à considérer les troubles pouvant subvenir et entraîner davantage non seulement de pertes humaines mais de perte de l'humain dans l'humain lui-même à cause des biens, de sa chosification.
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