samedi 17 mai 2025

Les voies du sacrifice


Les voies du sacrifice ne sont plus ouvertes à l'homme et pour comprendre en quoi plutôt que de s'en réjouir il peut en être affecté il faut comprendre qu'elles donnaient un sens à sa vie que par elles il ne peut plus trouver.

Il pouvait se sacrifier pour son Dieu. Il pouvait se sacrifier pour sa société. Il doit mourir de toute façon et plutôt que mourir pour rien il ne voyait pas d'inconvénient au contraire à mourir pour une cause qu'il trouvait bonne et juste, qui donnait un sens à sa vie.

Mais avec la perte de foi en Dieu. Puis la perte de foi en la société. Les voies du sacrifice se sont refermées sur l'homme toujours livré à la mort mais ce ne serait plus qu'une mort absurde que la sienne, qui ne viendrait pas donner un sens à sa vie qui serait le sens du sacrifice.

Quand on pense sacrifice on pense toujours sacrifice forcé. C'est que l'on y va plus de soi-même. Y est-on jamais allé de soi-même? En tout cas il ne pouvait être heureux autrement et le mot épouser une cause vient bien à propos pour le dire, s'il l'ont épouse par amour.

C'est en quoi l'être sacrificiel rejoint l'être d'amour. Ce qui peut paraitre paradoxale quand il s'agit de perdre la vie, mais qui ne l'a perdrait pas encore aisément par amour.

Il faut cependant à l'amour un objet et ce n'est plus Dieu, et ce n'est plus la société. Il reste alors l'amour de la vie, que la vie tout court est amour et qui sait si ce n'est pas l'amour pour cette vie qu'on appelle écologie et que l'écologie appellerait à d'autres sacrifices.

C'est en quoi elle s'érigerait en nouvelle cause pour laquelle on serait prêt à mourir et jamais l'être sacrificiel ne se serait montrer autant un être d'amour et un être de vie, qui a l'amour de la vie, et toujours paradoxalement prêt à mourir pour elle.

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