J’ai moi-même un petit chien Eliot qui aboie comme les
autres quand il est chez lui et qu’il entend du bruit. Un ami à moi qui a aussi
un petit chien et deux gros chiens dit que c’est le petit chien qui aboie le
premier. Et dans une vie antérieure, pas si antérieure que cela, j’ai moi-même été
un chien assermenté par la Maison de la RATP. Ils nous arrivaient parfois à nous
chiens assermentés par la Maison de la RATP de travailler en collaboration avec
des chiens assermentés par la Maison FRANCE, c'est-à-dire à aboyer ensemble. Alors, croyez-moi, tout mon amour va à ces
pauvres chiens qui n’y sont pour rien dans ce qui leur arrive. Ils ne font que
faire leur boulot, avec plus ou moins de hargne (ou d’aboiements) il est vrai.
Mais le mieux, dit un autre de mes amis, est l’ennemi du bien. Et pour ce qui
concerne les chiens et ce que je vais vous en dire mon ami à mille fois raison
et ils sont mille fois à plaindre, surtout les assermentés. D’abord, il faut
s’enlever de la tête qu’ils ont tous été dressé à mordre. J’en ai même connu de
très gentils qui n’aboyaient pas beaucoup. Ce matin, en sortant Eliot mon petit
chien on passait devant le château quand aboyèrent les deux gros Dobermann du château, le
Dobermann est un chien allemand connu sous le nom de « chien de
gendarme ». Il y avait aussi le petit chien avec eux qui les avait
rameuté, il faut toujours un petit cabot pour rameuter les autres comme je
l’avais déjà constaté dans une vie antérieure où, faut-il le rappeler, j’étais
moi-même chien de garde ou de gendarme. Avec Eliot, mon petit chien on passe devant d’autres grandes maisons (enfin, pas aussi
grande que la Maison de la RATP ou que la Maison FRANCE) mais qui ont aussi leurs
chiens de garde. Ces derniers se mettent à aboyer et encore une fois en aboyant ils ne font que
faire leur « job ». Mais voilà qu’il arrive que le propriétaire
alerté pointe le nez, il n’a alors de hâte que de désavouer ses chiens et de
les appeler au calme. Pauvres chiens désavoués comme je vous aime et vous
comprend ! Cependant, je réponds au sourire bienveillant du propriétaire.
Il faut lui être gré de ne pas lâcher ses chiens. Maintenant qui croirait
qu’ayant désavoué ses chiens il finisse par s’en séparer. Non ! Ne
craignez pas cela pauvres chiens désavoués. Il y a des années qu’Eliot et moi nous nous faisons aboyer dessus par ces mêmes chiens désavoués mais toujours
grassement nourris par leurs propriétaires.
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