J'existe,
j'existe, j'existe, j'existe, j'existe, j'existe …
J'entends,
j'entends, j'entends, j'entends, j'entends...
Mais dites
plutôt : qu'est-ce qui cherche à exister en moi
C'est
faible, ça bouge à peine, ça ne braille jamais
J'existe,
j'existe, j'existe, j'existe, j'existe, j'existe …
Comme si ça
avait peur d'exister
Comme si votre existence lui faisait peur
Par sa
fausseté
Par sa
dureté
Quand c'est
peut-être elle
Qui promène
son regard
Qui cherche
votre voix
Qui cherche
quand vous avez trouvé
Qui trouve
quand vous ne cherchez plus
J'existe,
j'existe, j'existe, j'existe, j'existe, j'existe …
J'entends,
j'entends, j'entends, j'entends, j'entends …
L'existence
sans mitaines
Pour le
froid de l'existence
C'est
faible, ça bouge à peine, ça meurt de froid
Mais dites
plutôt : qu'est-ce qui cherche a exister en moi
Qu'est-ce
qui a chaud
Qu'est-ce
qui a froid
Le mur des
lamentations c'est vous
Entendez-vous
sonnez les trompettes de Jéricho
C'est vous
le mur
C'est vous
les lamentations
Mais une
fois tombé le mur
Mais une
fois tombé les larmes
C'est
faible, ça bouge à peine, ça meurt de faim, ça meurt de soif
Prenez-la à
bras le corps
Sauveteurs de
votre vie en péril de mort
Faites lui
s'il le faut le bouche à bouche
('Il n'y a
pas de respiration artificielle)
Puis
ranimez-la
Puis
aimez-la
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire