Non je vous dit q'vous n'êtes pas petit
Rejoignez votre âme qui vous grandit
Vous qu'êtes ramassés sur vous-même
Comme trop souvent le suis moi-même
Vous qui avez âme pareille à la mienne
Aimer comme tous ceux qui aiment amen
Et c'est en déployant de l'âme les ailes
D'cette âme recroquevillée sur elle-même
Il n'y a pas en vérité plus grande peine
Pour l'homme qu'aspire à l'envol éternel
Et puis c'est la vôtre après tout
Moi je m'en fous
Je suis poète
Pas prophète
De l'âme je m'en moque comme de ma dernière chemise
Mais c'est que pour moi tout doit être prétexte à sacrifice
Car je ne vois pas plus grand que de donner sa vie
Pour autrui pour autrui… que je me répète à l'envie
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