Oh ma morte ma bien aimée c'était écrit Sylvie Coif à la devanture de ton salon
Où je suis entré et j'avais (comme je les ai jamais eus depuis) les cheveux long
Si long que ton employée qui s'est retournée vers toi a refusé de me les couper
Je saurais pas dire s'il y avait du monde mais qu'on était bientôt seul au monde
Qu'mes cheveux qui tombaient étaient la première chose que tu as aimé de moi
Qui suis revenu pour te remettre un poème qui parlait de la couleur de tes yeux
Avec mon numéro de téléphone et puis j'ai attendu des semaines avant qu'il sonne
Sans doute qu'on se souvient que d'un coup de fil comme que d'un coup de foudre
J'ai trouvé aussi que ta voix était douce et j'me suis rappelé de ces chocolats
Que tu offrais à tes clients et à moi pas de refus mais on fêtait quoi ce jour-là
On est allé mangé au resto chinois parce que tu voulais pas manger chez moi
Je sais plus si on a fait l'amour avant puis après parce qu'on avait encore faim
L'un de l'autre comme cette nuit des années plus tard et tout aussi inoubliable
Je t'ai tout le temps appelé Sylvie même quand j'ai su que tu t'appelais Denise
Comme on me l'a rappelé le jour de ton décès Sylvie ne figurait pas sur la CNI
Oh ma morte ma bien aimée c'était écrit Sylvie Coif à la devanture de ton salon
Où je suis entré et j'avais (comme je les ai jamais eus depuis) les cheveux long
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