Les morts je n'aime pas que trop vite on les enterre
Ma morte ma bien aimée
C'était au mois de juillet
C'est qu'on ne voit pas les mois passés
Ta photo du salon n'a pas bougée
Elle te ressemble tant
Qu'on te dirais vivante
Les morts je n'aime pas que trop vite on les enterre
Ma morte ma bien aimée
On est au mois d'octobre
Et je ne t'ai pas oubliée
Ton frère ne voulait pas que ses enfants te vois les yeux fermés
Et moi donc qui te revois ce jour où tu les avais ouvert sur moi
Cela n'était pas une passade
Et non tu n'étais pas malade
On a trop tendance a laisser mourir le feu
Que les morts rappellent les jours heureux
Aux vivants qui n'ont plus que les souvenirs pour se réchauffer
Parlent à tombeau ouvert qui n'a plus rien à perdre et à cacher
Ma morte ma bien aimée je te vois comme si c'était hier
Toi ton franc parler ton naturel et tes belles manières
Tu me disais: "un peu de honte c'est vite passé"
Eux disaient: "c'est votre mère" alors j'ai pensé
A toi ma morte ma bien aimée et à Brassens
Et tu reprenais vie et ce refrain reprenait sens
"Non les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire