Moi qui n'ai jamais parlé à un prince ni à un roi
Je crois bien qu'ils demanderaient tous à me voir
S'ils pouvaient partager cette immense privilège
De vivre encore ici bas et aussi bas que je sois
Mais, faites donc, non voyons, il n'y a pas de quoi Majesté
Oui c'est en ces termes que je cèderai mon trône
A plus d'un roi qui en son temps n'a pas pu chier comme moi
Et plus d'un ministre démissionnaire me parlant de son ministère
Comme un curé qui n'aurait plus cure de rien de son presbytère
Je l'écouterais comme jamais on a écouté ministre d'aucun culte
Ses paroles souveraines et sereines qui plus rien ne gouvernent
Mais à mon oreille sonneraient comme le plus doux des réveils
Pour avoir laissé les gens dormir et dans une paix souveraine
Au Désert des Tartares entendez les clairons mais c'est trop tard
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