mercredi 7 mars 2018

La politique identitaire


On aurait dit que c'était sur mon cœur que cette main c'était posée et qu'elle le faisait vibrer comme le violoncelle et le piano de ces Chants Juifs pour violoncelle et piano que j'écoutais. Jamais une main ne s'était ainsi posée sur mon cœur et ne l'avait fait vibrer à ce point.

Mais plus que la musique j'aime la poésie et plus que le Dormeur du Val qui dort dans le soleil, la main sur sa poitrine j'aime un de ces nombreux poètes brigands qui vivaient en marge des zones nomades : Amrû ibn burâqa al-Hamadâni parce que : les vastes terres lui sont chemin.

Et si l'Espagne eut du mal à être l'Espagne. Et si la France a du mal à être la France. Moi je n'ai pas de mal a être moi : français espagnol juif arabe, peu me chaut. Maintenant il est vrai qu'avec la musique comme avec la poésie, valeurs universelles, ça passe mieux qu'avec la politique identitaire.

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