Croire ou ne
pas croire ? telle est la question. Si je devais me la poser je
ne me la poserais pas en ces termes disjonctifs :
Est-t-il
plus beau de croire que de s'interroger ou de s'interroger que de
croire ?
Au
commencement il y a Dieu ou au commencement la question de Dieu est
posée ?
Ceux qui
croient ont t-ils cessé de s'interroger ou ceux qui s'interrogent
ont t-ils cessé de se poser la question de Dieu ?
Ce ne sont
que des histoires qu'on se raconte. Qui croit encore aux
histoires ? Ou n'est-ce qu'une réponse à l'éternelle question
que tout le monde se pose : qui est au commencement ?
Et tous ceux
qui se posent des questions ne font t-ils pas à chaque fois qu'ils y
répondent que de se raconter des histoires ?
Et pourquoi
trouver des réponses ou se raconter des histoires fermerait t-il la
porte à chercher d'autres réponses ou à se raconter d'autres
histoires ?
Mais
malheureusement les gens ne croient plus et, étrange coïncidence,
les gens ne se posent plus de questions. Croire ou ne pas croire,
telle est la question que l'on se pose avec j'expire, pas avant,
malheureusement.
Bonjour Felipe, je découvre ton message seulement aujourd'hui car je ne vais pas souvent sur mes sites, je suis pas mal débordé avec tout ce qui me passionne, mais là que de jolis sujets abordés!celui là a retenu mon attention et me parle bien car je me situe plus prés de la question (interrogation, curiosité) que de la réponse! (certitudes, idéologie)et quelle belle diversité! avec une belle tournure de langue fluide et plaisante à lire, je reviendrai m'y attarder, j'ai fait juste un survol pour répondre à votre invitation et ce que je peux en dire, assurément, que ce premier survol est une belle surprise! Alexandre
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